10 septembre 2024
David Bujolddévoile un dernier avant-goût de son prochain album avec
« Au cou de nos amours morte »
David Bujold, leader du groupe Fuudge, offre un dernier avant-goût avant la sortie de son premier album solo qui paraîtra le 27 septembre prochain. Trempée de mystère, porteuse d’un texte ancré dans la simplicité et doublée d’une harmonie subtile, il s’agit du troisième extrait de l’album qui comptera 11 titres en tout : « Quand il a entendu l'entrée des cordes dans c'te toune-là, Ben Bouch a dit qu'ça lui faisait penser à du Electric Light Orchestra. Bien que j'pensais aucunement à cette référence, j'ai trouvé qu'il avait raison (rire). J'la traine depuis vraiment longtemps; ça a failli être une toune de Fuudge (!) ».
J’espère que tu penses pas / Qu’on te doit toute / Que tu dois rien
Va-t-en, pis e’rviens pas / Va falloir mettre une corde / Assez forte
Au cou de nos amours mortes
La chanson est accompagnée d’un vidéoclip, filmé en Super 8 par Victor et Rémi Bujold sur les lieux où l’album a été enregistré. Hybride entre le stop-motion et le film, le résultat est curieusement nostalgique, énigmatique et onirique : Visionner le clip
Ce premier long jeu qu’il nous tend est un alliage entre la chanson, le folk-rock et la musique de chambre. Sublimé par des chœurs et des arrangements de cordes, Le sol et le ciel est une sorte de bande sonore pour les jours de douce mélancolie. Cet album fragile et intime est le fruit d’un séjour au chalet de sa mère, enregistré en quelques jours. Fidèle à son habitude, l’artiste multi talentueux porte plusieurs chapeaux : il signe les textes et la musique, assure la réalisation, les arrangements, la prise de son et le mixage, chante, joue les guitares, la basse et la batterie. Pour ce qui reste, il s’entoure sur Le sol et le ciel de Pierre Alexandre (co-arrangements de cordes), Julie Triquet (violon), Sofia Gentile (alto), Flavie Léger-Roy (chœurs), Alex Guimond (chœurs) et Francis Ledoux (matriçage).